Présentation de l'association

Présentation de l'association

Notre équipe :
- 1 directrice
- 3 médecins du travail
- 1 médecin collaborateur
- 2 infirmières en santé au travail
- 1 technicien HSE
- 1 ergonome
- 3 secrétaires médicales
- Travail en collaboration avec 1 psychologue du travail, la CARSAT et l’OPPBTP

Médecin du travail :

Le médecin du travail est un médecin spécialiste, titulaire du CES ou DES de Médecine du Travail, seul compétent pour apprécier l’aptitude physique d’un salarié à un poste donné.
Il veille sur la santé des salariés et conseille l’employeur sur l’ensemble des problématiques liées aux conditions de travail.
 
Le quotidien du médecin du travail
Le médecin du travail pratique la surveillance médicale des salariés (visite d’embauche ou de reprise, visites périodiques…) et établit des avis d’aptitude. Il consacre également au moins 1/3 de son temps à l’analyse des conditions de travail dans les entreprises.
Il est ainsi chargé d’établir et de mettre à jour une fiche d’entreprise, sur laquelle sont consignés notamment les risques professionnels et les effectifs de salariés exposés, ainsi que son avis sur les dangers existants dans l’entreprise ou les contraintes liées à l’organisation du travail. Cette fiche est transmise à l’employeur, présentée aux délégués du personnel ou au CHSCT, consultable par les agents des services de prévention des CARSAT, et tenue à disposition de l’Inspection du travail.
 
Au sein d’un service de santé au travail
Le médecin du travail exerce souvent au sein d’un service de santé au travail, interne ou externe à l’entreprise (service d’entreprise ou interentreprises). Les missions des services de santé nécessitent de faire appel aux compétences de spécialistes non-médecins en ergonomie, en toxicologie, en organisation du travail…
Il peut s’agir d’intervenants en prévention des risques professionnels(/accueil/demarche/role/intervenant.html), habilités sur le plan technique, organisationnel ou médical, ou encore d’organismes experts en prévention comme les CARSAT, les ARACT, les délégations régionales de l’OPPBTP…
 

L'infirmière :

Il consiste essentiellement à faire de la prévention, à seconder le médecin du travail et à gérer les urgences qui peuvent arriver dans l'entreprise. Au niveau formation, aucun diplôme n’est exigé outre le Diplôme d’Etat mais le DIUST (Diplôme Inter Universitaire de Santé au Travail) ou Licence professionnelle en Santé au Travail est fortement apprécié par les employeurs.
 
Quel est le rôle des infirmiers de santé au travail ? (Infirmier de santé au travail : vigie de la santé des salariés).

L’IST contribue à la protection de la santé physique et mentale des salariés sur les lieux de travail en collaboration étroite avec le Médecin du Travail
• Il participe à la surveillance de la santé des salariés selon les protocoles établis par le médecin du travail : organise les visites médicales ; réalise les examens et explorations fonctionnelles.
• Il prend en charge les soins d’urgences selon les protocoles établis (article R4311-1) : accidents du Travail, soins d’urgence, accueil des salariés en difficulté pour des problèmes de santé, professionnels ou autres.
• Il propose, organise, mets en place des actions de prévention (article R4511-15) .
• Il participe au tiers temps des Médecins du Travail (Un tiers du temps de travail des médecins doit être consacré à l’amélioration des conditions de travail des salariés).
• Il contribue aux études de postes.
• Il propose des actions correctives et préventives .
• Il participe à des formations relatives aux risques de l’entreprise (bruit, produits chimiques, exposition au sang, Troubles Musculo-Squelettiques…).
• Il contribue à la formation et au recyclage des Sauveteurs Secouristes du Travail (SST) ainsi les gestes recommandés concernant la manutention.
• Il sensibilise les SST et les salariés à la prévention du risque.
• Il collabore à la formation et à l’information concernant les problèmes de santé publique (alcool, tabac, hygiène alimentaire…..) en fonction des problèmes identifiés, des demandes, des besoins exprimés.
• Il fait partie des groupes de recherche appliquée en participant à des commissions pluridisciplinaires (handicap, harcèlement, ergonomie…)
• Il participe à des enquêtes et études concernant les besoins de santé.
• Il assure la gestion et l’organisation du service de santé au travail : planning des visites, formation, réunions… , gestion de la pharmacie, gestion des registres Accident du Travail…, rédactions des rapports... 
L’IST peut aussi participer au CHSCT (Comité d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail). Mais ce n’est pas une obligation. Il peut ainsi avoir un rôle de coordination concernant les objectifs et projets dans certains services autonomes.
 

Intervenants en prévention des risques professionnels :

En appui des services de santé au travail
Les intervenants en prévention des risques professionnels peuvent avoir des profils très variés : psychologues, ergonomes, toxicologues… Ils sont indépendants ou font partie d’un service de santé au travail ou d’une entreprise. Ils interviennent pour apporter une approche pluridisciplinaire en prévention aux services de santé au travail et aux entreprises. 
La mise en place des intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP) résulte de la mise en application de la loi de modernisation sociale (loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002). Les entreprises ou les services de santé au travail peuvent ainsi faire appel à des compétences spécifiques pour une approche globale et pluridisciplinaire (c'est-à-dire à la fois technique, médicale et organisationnelle) dans la conduite d’actions de prévention.

Habilitation
Ergonomie, toxicologie, hygiène industrielle, organisation du travail… sont des disciplines constituant des domaines d’intervention privilégiés dans le cadre de l’action pluridisciplinaire.
Il n’existe donc pas de formation spécifique. Mais un IPRP doit obtenir au préalable une habilitation pour exercer ce métier. 2 critères sont nécessaires : une qualification professionnelle (titres et diplômes) et une expérience professionnelle (au moins 3 ans dans le domaine de la prévention des risques professionnels). L’habilitation est assurée par 5 collèges interrégionaux réunissant des représentants de la CARSAT, de l’ARACT et de l’OPPBTP.
Les intervenants en prévention des risques professionnels peuvent être habilités en tant que personne physique ou morale, au titre d’une ou plusieurs compétences (technique, scientifique, organisationnelle).

Missions et moyens
Un employeur ou un service de santé au travail peut faire appel à un IPRP. Au même titre que le médecin du travail, la mission de cet intervenant est de participer, dans un but exclusif de prévention, à la préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs et à l’amélioration des conditions de travail.
Il est nécessaire de définir au préalable les objectifs et l’objet de son intervention. Les modalités de la collaboration entre l’intervenant et le demandeur (médecin du travail ou chef d’entreprise) doivent être également précisées : accès aux informations relatives aux risques pour la santé et la sécurité des travailleurs ainsi qu’aux mesures de protection et de prévention existantes, éléments nécessaires à l’accomplissement de ses missions, communication des informations recueillies…
 

Ergonome

L'ergonome contribue à concevoir et à améliorer des environnements ou des postes de travail afin d'assurer la production dans les meilleures conditions possibles, avec le maximum de confort, de sécurité et d'efficacité.¨
L'ergonome analyse les conditions de travail existantes. Aménagement de locaux, de bureaux, de postes de travail, organisation de la chaîne de production, matériels utilisés... tout l'environnement et les systèmes de production sont passés au crible. Puis il examine la dimension humaine du travail, les effets de l'activité sur la santé des personnes... puis établir un diagnostic
L'ergonome rédige ensuite une offre d'intervention et formule des recommandations. Elles serviront à mieux adapter les compétences des employés aux tâches à accomplir, à dépister les risques d'accidents et à les prévenir.
Il suggère aussi des changements dans le choix des matériels, par exemple... pour faciliter les changements.
En collaboration avec d'autres professionnels, l'ergonome conçoit de nouveaux produits et appareils (contre le bruit, la poussière, les matières dangereuses...), réorganise les postes de travail dans les services...
En informatique, il intervient, par exemple, pour favoriser l'accès à l'internet aux employés non spécialistes.
 

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Présentation du service

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Missions

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Services de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises : quelles missions ?
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Instances

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- Conseils d'administration
- Commission de contrôle
- Statuts de l'association
- Règlement intérieur
 
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Rapport d'activité

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Année 2023
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Procédure Connexion Portail Adhérent

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Présanse Nouvelle-Aquitaine

Présanse Nouvelle-Aquitaine

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Projet de Service

Projet de Service

Le projet de service est le véritable moteur d’un service de santé au travail, puisqu’il définit les priorités d’action du service.  Il doit être construit par la commission médico-technique du service , puis validé par le conseil d’administration et mis en oeuvre par le directeur du service. Ce projet de service est intégré au contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens, envoyé pour avis à la CRPRP, Commission régionale de prévention des risques professionnels et à l’ARS, Agence régionale de santé. Il est ensuite signé à la fois par le service de santé au travail la DIRECCTE, Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi et la CARSAT, Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail.
Un projet de service pour répondre aux besoins des entreprises adhérentes et de leurs salariés
 
13 thématiques prioritaires
organisées autour de
5 axes structurants
 
            Axe 1
         Renforcer les démarches d’évaluation des risques
            > Document unique
            > Fiche d’entreprise 
 
         Axe 2
         Agir pour prévenir
 
            Approche par secteur d’activité
            > Saisonniers
            > Industrie (risque chimique TMS) / espadrille
            > Sanitaire et social (TUQ) 
 
            Approche par risque
            > Radon 
            > RPS 
            > Aidants en activité 
 
         Axe 3
         Prévenir la désinsertion professionnelle
            > Cellule PDP
            > Relations avec médecins traitants 
 
         Axe 4
         Informer et communiquer sur les risques et la prévention
            > Catalogue de prévention avec notamment des supports sur amiante, silice,   nanomatériaux, chutes, risque routier, risques émergents 
 
         Axe 5 (axe transversal)
         Adapter l’organisation interne aux enjeux de la prévention
            > Certification 
            > Harmonisation, traçabilité, logiciel métier
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La certification

La certification

L’article 11 de la loi du 2 août 2021 (art. L. 4622-9-3 du code du travail) dispose que chaque service de prévention et de santé au travail (SPSTI) fait l’objet d’une procédure de certification, réalisée par un organisme indépendant, visant à porter une appréciation à l’aide de référentiels.
  • La qualité et l’effectivité des services rendus dans le cadre de l’ensemble socle de services ;
  • L’organisation et la continuité du service ainsi que la qualité des procédures suivies ;
  • La gestion financière, la tarification et son évolution ;
  • La conformité du traitement des données personnelles au Règlement général sur la protection des données (RGPD) ;
  • La conformité des systèmes d’information et des services ou outils numériques utilisés par les professionnels de santé exerçant pour le compte des SPSTI aux référentiels d’interopérabilité et de sécurité mentionnés à l’article L. 4624-8-2.

Le Service de Prévention et de Santé au Travail d'Oloron-Sainte-Marie s'engage dans la démarche de certification AFNOR SPEC 2217, Niveau 1 à horizon 2025.
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